LES ECOGESTES, DES VACANCES RESPONSABLES

une démarche de tourisme écoresponsable

Pour la préservation de l'environnement, ces écogestes valorisent les petits gestes simples du quotidien que chacun peut accomplir chez soi ou sur son lieu de vacances.

ENERGIE

  • Je module le chauffage en fonction des pièces de la maison. 1°C de moins chez soi, c’est 7% de consommation en moins. 19°C dans les pièces à vivre et 16°C la nuit dans les chambres sont suffisants.  J’utilise des robinets thermostatiques pour réguler la température de chaque pièce.
  • Je pense d’abord à enfiler un pull et à une meilleure isolation de mes toits et fenêtres, avant de pousser le bouton du thermostat. C’est plus astucieux pour empêcher de laisser s’échapper la chaleur !
  • Je règle la température de mon accumulateur d'eau chaude. 50 °C suffisent pour inhiber la prolifération des germes (tels Legionella), évite à votre peau des brûlures.
  • J’utilise une chaudière à condensation (jusqu’à 15 % d’économie d’énergie).
  • J’isole le chauffe-eau et les tuyaux, j’isole la toiture : cela diminuera ma consommation d'énergie de 30 %. Outre l'insonorisation, l’installation de doubles fenêtres ou double vitrages réduisent d'environ 15 % les pertes de chaleur en hiver et celles de fraîcheur en été.
  • Je ferme les volets et les fenêtres durant la journée en été afin de me passer d'un climatiseur.
  • J’ouvre en grand les fenêtres cinq minutes en fin de matinée, après avoir coupé le chauffage, afin de renouveler l'air de l'habitat.
  • J’utilise au maximum la lumière naturelle en me plaçant près des fenêtres pour lire, écrire ou travailler. Penser à bien situer les plans de travail (cuisine, bureau...). L’éclairage représente en moyenne 15 % de ma facture d’électricité (hors chauffage, eau chaude et cuisson).
  • J’utilise des ampoules basse consommation, sauf si les cycles d'allumage sont courts. Les lampes fluo compactes, lampes à induction,  utilisent 4 à 10 fois moins d’électricité que les lampes à incandescence traditionnelles, peuvent durer jusqu'à 100 fois plus longtemps.
  • J’éteins la lumière dans les pièces que je quitte, sauf si j’y reviens tout de suite et que les lampes sont fluo compactes.
  • Je remplace les interrupteurs par des détecteurs de présence ou des minuteries dans les couloirs, caves, extérieurs, lorsque les surfaces à éclairer sont importantes.
  • Je fais la poussière sur mes ampoules. Une ampoule bien dépoussiérée offre 40% d’éclairage supplémentaire.
  • Je ne me fais plus piéger par la veille de mes appareils électriques (TV, ordinateurs …) ! En les éteignant complètement, j’économise jusqu’à 10% sur ma facture d’électricité, je réduis mes émissions de gaz à effet de serre, je prolonge la durée de vie de mes appareils.
  • Avant d’acheter un appareil électroménager, je pense à consulter son étiquette énergie. Je privilégie les appareils de classe énergétique A.
  • Je remplace les écrans à tube cathodique par des écrans à cristaux liquides (LCD, TFT).
  • Je configure l'économiseur d'écran de mon ordinateur, de façon qu'il laisse l'écran vierge après un laps de temps raisonnable, par exemple un quart d'heure.
  • Je pense au couvercle pour faire bouillir de l’eau. Un couvercle pour maintenir 2 litres d’eau bouillante, c’est 4 fois moins d’énergie consommée.
  • J’utilise jusqu’au bout la chaleur de mes plaques électriques. Une plaque électrique de cuisson, si elle n’est pas à induction, continue de chauffer 15 min après extinction. C’est une chaleur gratuite qu’il faut utiliser pour vos longues cuissons.
  • J’adapte la taille du brûleur ou de la plaque chauffante à celle du récipient et la taille du récipient au volume des aliments.
  • J’emplis les récipients de cuisson avec de l'eau chaude, l'ébullition sera plus rapide et j’économiserai ainsi de l'énergie.
  • Je coupe les aliments afin de les cuire bien plus vite et de façon plus homogène.
  • J’utilise un autocuiseur et j’arrête le chauffage bien avant la cuisson indiquée pour l'aliment.
  • Je laisse décongeler mes aliments à l’air libre. ( aucune énergie et préserve la qualité des produits tels que les légumes).
  • Pour le nettoyage de mon four traditionnel, je profite de la chaleur accumulée lors de la cuisson. Les fours à pyrolyse demandent beaucoup d’énergie pour atteindre des températures élevées. Je programme donc le nettoyage juste après une cuisson.
  • Je ne fais fonctionner mon lave-linge ou mon lave-vaisselle que lorsque la machine est remplie et je choisis de préférence un programme court ou économique car un cycle à 40° consomme 3 fois moins d’énergie qu’un cycle à 90°. Ou j’utilise la touche demi charge.
  • Je fais sécher mon linge au grand air, ce qui est beaucoup plus rentable. Un sèche-linge représente à lui seul 15% de ma consommation annuelle d’électricité.
  • Je dégivre régulièrement mon réfrigérateur et mon congélateur  ce qui me permet d’économiser jusqu’à 30 % de sa consommation d’électricité.
  • Je ne laisse pas la porte des congélateurs et réfrigérateurs grande ouverte pour en faire l'inventaire trois fois par jour !
  • Je ne place pas d'aliments chauds ou tièdes dans le réfrigérateur ou le congélateur.
  • Je préfère l'alimentation secteur aux piles et les piles rechargeables (Ni MH, plutôt que NI CD) aux piles classiques.

EAU

  • Je prends une douche rapide plutôt qu’un bain. Je consomme ainsi entre 25 et 100 litres d’eau au lieu de 250 litres environ.
  • Je coupe l’eau quand je me brosse les dents, me lave les mains ou me rase.
  • Après le brossage, je me rince les dents avec un verre à dent. Laisser couler l’eau pendant le brossage consomme 12 litres d’eau à la minute.
  • Lorsque je soutire de l'eau chaude, je récupère l'eau qui sort encore froide ou tiède, par exemple pour arroser les plantes.
  • J’utilise l'eau chaude, pour désherber ou nettoyer, plutôt que de la jeter.
  • Je récupère l’eau de pluie pour arroser, laver la voiture ou alimenter la chasse d’eau. Toutefois, je m'abstiens de la boire.
  • Je fais la vaisselle dans l'évier fermé et non en laissant couler l'eau.
  • J’installe une chasse d’eau à double commande dans mes toilettes ou je place une bouteille pleine de sable ou une brique dans le réservoir.
  • J’équipe ma robinetterie de systèmes permettant de limiter ma consommation d’eau, comme par exemple des réducteurs de débit, des aérateurs, des mitigeurs ou des douchettes à faible débit. Un mitigeur permet d’économiser 10 % d’eau en réglant simultanément la température et le débit. Un aérateur fixé sur un robinet économise 35 % d’eau.
  • Je répare au plus vite les éventuelles fuites d’eau. Une fuite goutte à goutte peut représenter 35 000 litres d’eau et jusqu'à 400 € par an.
  • Je  fais fonctionner mon lave-linge ou mon lave-vaisselle lorsqu’il est rempli ou j’utilise la touche demi charge qui permet d’économiser environ 30 % du volume d’eau.
  • J’ai le réflexe "touche éco". Pour mon lave-vaisselle ou mon lave-linge, la touche éco permet d’économiser non seulement 25 % d’électricité mais aussi de l’eau.
  • Aujourd’hui, le prélavage est devenu inutile. En machine, nos textiles modernes peuvent très bien se passer de prélavage. C’est une économie de 15% d’énergie.
  • J’utilise une lessive sans phosphates pour éviter la prolifération d’algues microscopiques, dangereuses pour la vie aquatique.
  • Je veille à respecter les doses indiquées sur les emballages des produits ménagers.
  • Je ne jette pas les restes de peintures, de solvants usagés (white-spirit, acétone...) dans les toilettes ni dans l’évier mais à la déchetterie. Les rejets de substances toxiques, même émises en faibles quantités, peuvent avoir des conséquences irréversibles sur les écosystèmes et présenter des dangers pour la santé.  

ELIMINATION DES DECHETS

  • Je trie mes déchets (emballages, verre, papier...) en tenant compte des consignes. Si le tri sélectif des déchets n’est pas organisé dans ma commune, je vais les déposer à la déchetterie la plus proche de chez moi. Le recyclage des déchets permet de fabriquer des objets usuels. Ainsi, avec 2 bouteilles en plastique, on peut fabriquer une écharpe.
  • Je respecte et encourage le tri des ordures :
  1. Je jette les déchets recyclables dans les containers prévus à cet effet : verre (sauf ampoules, cristal, verre feuilleté, miroirs) ; carton et papier non souillés (sauf papier peint, calque ou carbone) ; briques alimentaires, flacons et bouteilles en plastique (sauf bouteilles d’huile et de produits toxiques, barquettes et pots en polystyrène, sacs et films).
  2. Je valorise les déchets organiques grâce au compostage ; si je n'ai pas de jardin, j'utilise un lombricomposteur.
  3. Je ramène les piles et accumulateurs dans les recycleurs des hypermarchés ou chez le professionnel : une simple pile bouton pollue 400 000 litres d'eau !
  4. Je rapporte les médicaments inutilisés (même périmés) à la pharmacie.
  5. Je rapporte les pneumatiques au garage ou au point de vente.
  • Je dépose à la déchetterie les déchets toxiques,  mes restes de peintures, de solvants usagés ou d’huiles usagées.
  • Je recycle mes déchets bureautiques (cartouches d'encre, papiers...), je fais  recharger mes cartouches d'encre et laser.
  • Je pense à donner à recycler les systèmes et appareils utilisant des gaz fluorés. Réfrigérateurs, congélateurs, climatiseurs de voiture et d’habitation.
  • Je peux aussi réduire mes déchets à la source, en faisant mes courses.
  • Et pourquoi pas des poules pour diminuer les déchets (épluchures, pain …).

ESPACES VERTS

  • Je plante des haies dans mon jardin pour favoriser la biodiversité.
  • Je plante des arbres dans mon jardin.
  • J’utilise des espèces végétales de ma région.
  • Je pense à ne pas supprimer les lieux où nichent les oiseaux.
  • Je ne m’approche pas d’une couvée ou d’un nid car cela peut remettre en cause la survie des petits.
  • Je transforme mon jardin en paradis pour les oiseaux.
  • J’évite de nourrir les oiseaux dès le début du printemps.
  • Je protège les chauves-souris.
  • Je participe au grand recensement des papillons.
  • J’attire des insectes pollinisateurs dans mon jardin pour favoriser la biodiversité. Les fleurs et les plantes aromatiques (romarin, lavande, thym, ciboulette…) font le bonheur des insectes. Le mieux c’est de jouer la diversité en plantant différentes espèces.
  • J’aménage une petite mare dans mon jardin qui favorise la biodiversité et assure ma tranquillité. C’est l’habitat idéal pour les grenouilles, crapauds, tritons et poissons qui se chargeront de chasser à ma place les animaux nuisibles, tels que les moustiques.
  • Propriétaire de ma maison, je limite les surfaces de terrasse pour préserver la biodiversité. La construction de sols artificiels limite la pénétration de l’eau, tasse les terrains, et accélère l’érosion. Réduire l’artificialisation préserve la richesse biologique des sols.
  • Je favorise la mise en commun de certains matériels utilisés rarement (coupe haie, tronçonneuse, motoculteur…).
  • Je pense à acheter certains matériels et ustensiles de jardinage d’occasion, sans grand risque, compte tenu de leur solidité et de leur longévité.
  • Je privilégie les produits portant l’Eco label européen (amendements organiques) ou la marque NF Environnement (composteurs individuels, mobilier de jardin, sacs-poubelles…).
  • J’évite les emballages inutiles en adaptant la quantité achetée à ce qui sera nécessaire (graines, semences, terreau…) en sachant que, conservés à l’abri, ces produits se gardent longtemps.
  • J’arrose mon jardin le matin tôt ou le soir tard quand l’évaporation est moins forte. Ce qui me permet de faire une économie d’eau de 50 % en moyenne pour la même efficacité.
  • Je n’arrose pas ma pelouse qui reverdira toute seule au retour des pluies.
  • J’utilise des techniques économes en eau : goutte-à-goutte, tuyaux suintants (quatre litres par heure au lieu de 12 litres par minute : 180 fois moins !
  • Je recouvre le sol au pied des plantes, des arbres et des arbustes d’une couche d’herbe coupée ou de copeaux de bois, feuilles sèches, paille, écorces, paillettes de lins… pour absorber l’eau et conserver l’humidité.
  • Je laisse un coin de prairie en friche dans mon jardin. J’y découvrirai de nouvelles espèces de plantes qui abritent de nombreux insectes (abeilles, papillons,…) utiles au bien-être de mes plantations et à leur reproduction.
  • Je laisse au fond de mon jardin vieux troncs et arbres morts, tas de bois. Le bois vieillissant est le lieu de vie idéal pour de nombreuses espèces de coléoptères. En accélérant la décomposition des végétaux morts, les coléoptères garantissent le bon renouvellement des sols.
  • Je n’utilise pas d’insecticides dans mon jardin, car ces produits sont nocifs pour l’environnement et pour ma santé. Un jet d’eau suffit à faire tomber les pucerons et cochenilles des plantes, des arbres et des arbustes. Je plante des oeillets d’Inde, de la ciboulette, des oignons, de l’ail, du basilic, et autres plantes semblables, car leur odeur et les sécrétions de leurs racines éloignent certaines espèces d’insectes.
  • Je limite l'emploi d'engrais, désherbants, pesticides. Les particuliers sont responsables du quart de la pollution des eaux par les produits phytosanitaires. Mieux vaut avoir quelques herbes folles, quelques feuilles jaunies, quelques fruits tavelés mais jouir d'un jardin riche de toute sa biodiversité, goûter la vraie saveur des fruits et légumes et les manger sans courir de risque !  Je désherbe à la main.
  • Je bannis les traitements chimiques « totaux », pour mes plantations. Il est rare d’avoir à lutter en même temps contre des insectes et contre une maladie. Je procède donc par étapes. Pour les insectes nuisibles, je préfère leurs ennemis naturels (pucerons, araignées rouges…), et j’utilise le purin d’orties (obtenu en 2 semaines en recouvrant d’eau des orties fraîches dans un récipient) dilué à 10% et pulvérisé sur les cultures.
  • Je décapsule une bouteille de bière, pour faire fuir les limaces ! Une soucoupe de bière posée autour des jeunes plants est un moyen radical, facile et écologique de repousser les limaces. Étendre de la cendre de bois est aussi efficace (à renouveler après la pluie...).
  • Je me fais aider par leurs ennemis naturels, pour lutter contre les pucerons. On peut se procurer dans toutes les bonnes jardineries des larves de coccinelles.
  • Je pense aux décoctions de végétaux pour lutter contre les maladies de mes plantations. Je fais macérer dans de l’eau des orties ou des feuilles de rhubarbe et pulvérise sur les plants malades.
  • Je fais prendre le thé à mes plantes.Les fonds de théière et de tisanière seront fort appréciés par mes plantes qui y puiseront des composants essentiels à leur bien-être et remplaceront avantageusement les engrais chimiques.
  • Je fabrique mon propre compost, une solution facile, économique et écologique. 1/3 des déchets qui finissent dans nos poubelles peuvent être compostés : épluchures ménagères, déchets de cuisine (coquilles d’œuf, marc de café, pain, cendre) et tontes de gazon, constituent le meilleur engrais naturel.
  • J’utilise les déchets organiques (nourriture, branchages, herbe de tonte...) pour faire un compost 100 % naturel.
  • Avant d’avoir la main verte, un bon jardinier doit être… paresseux ! En effet, le vent, les oiseaux et les insectes sèmeront à ma place. Laisser faire les alliés naturels pour l’élimination des parasites (coccinelles contre les pucerons) et la fertilisation de la terre (vers de terre…). J’aménage des carrés sauvages ou je laisse des tas de bois morts pour les attirer naturellement.
  • Pour mon potager, j’économise l’effort du labour. Le labour est une tâche ardue qui fragilise le sol. Je préfère la technique traditionnelle du paillis qui consiste à recouvrir le sol de végétaux pour limiter l’évaporation et la pousse de mauvaises herbes. La terre n’en sera que plus enrichie et protégée. J’effectue une rotation annuelle des fleurs et des légumes ou, du moins, j’alterne les cultures d'une année à l'autre pour empêcher les maladies et les insectes ou autres arthropodes de se fixer dans le sol .
  • Avant de tondre ma pelouse, je me renseigne auprès de la mairie pour connaître les horaires dédiés à cette activité.
  • J’utilise du bois traité sous pression plutôt que du bois traité aux PCP (pentachlorophénols) ou des traverses de chemin de fer pour construire des terrasses et des clôtures ou aménager des bordures.

ECO CONSOMMATION

  • Je pense aux produits éco labellisés. Le choix de produits éco labellisés participe à la prévention des déchets. Deux éco labels officiels sont délivrés en France : NF Environnement (marque française) et l’Eco label européen.
  • Je privilégie les produits issus de l’agriculture biologique qui est un mode de production végétale et animale (sans engrais, ni fongicide chimique, ni herbicides), respectueux des équilibres écologiques, de la fertilité des sols et du bien-être des animaux.
  • Je pense aux produits issus du commerce équitable. Le commerce équitable est un partenariat fondé sur le dialogue, la transparence et le respect, dont l’objectif est de parvenir à une plus grande équité dans le commerce international. Il offre de meilleures conditions commerciales aux producteurs défavorisés, principalement des pays en développement, en garantissant les droits fondamentaux et des modes de production respectueux de l’environnement.
  • J’achète des produits locaux et soutiens les circuits de distribution courts : je vais au marché plutôt qu'au supermarché.
  • Je privilégie les produits frais aux produits surgelés, sous vide ou en boîte.
  • Je profite des fruits et des légumes de saison.
  • Je reste curieux quand je fais mes courses. Prendre le temps de redécouvrir des variétés de fruits et légumes oubliées et leurs qualités gustatives.
  • Une règle d’or chez le poissonnier. Je me renseigne sur les tailles règlementaires et n’achète pas de poissons ou crustacés en dessous de celles-ci.
  • J’évite les produits à usage unique tels que les lingettes, les mouchoirs jetables, les rasoirs jetables, les couverts jetables... Je préfère les alternatives durables : rasoirs, brosses à dents où seule la tête est changée...De même, si les lingettes sont pratiques, elles ne sont pas faites pour être utilisées systématiquement.
  • Je choisis des produits concentrés (assouplissants, lessives) en respectant les dosages donnés par le fabriquant.
  • Je choisis la savonnette qui génère moins de déchets qu’un gel douche étant donné qu’elle ne requiert aucun flacon. Privilégier les distributeurs plutôt que les flacons individuels.
  • J’évite les aérosols. Je préfère le petit vaporisateur, beaucoup plus économique, ou les déodorants bille !
  • Je pense aux écorecharges pour les lessives, le savon liquide... qui représentent une économie d’emballages de 75 % par rapport à un emballage rigide.
  • J’utilise des noix de lavage, pour la lessive, procédé naturel et moins cher à l’usage que les lessives synthétiques.
  • J’évite les produits avec des emballages surdimensionnés. Les produits en vrac ou achetés "à la coupe" sont intéressants car ils ne présentent pas de suremballage.
  • Je privilégie les emballages carton qui pourront rejoindre la collecte sélective des emballages tandis que le sachet plastique finira dans les déchets non recyclables.
  • Je pense aux produits présentés en grande contenance tels que les formats familiaux, tout en vérifiant que tout pourra être utilisé avant la date de péremption.
  • J’achète des produits constitués de matières recyclées. Je préfère le papier contenant des fibres recyclées au papier blanchi au chlore ou teint.
  •  Pour le transport des marchandises, j’oublie le sac jetable et je passe aux sacs durables ! Vive le panier !
  • Je transporte les produits frais ou chauds dans des sacs ou récipients isolants.
  • Pour faire mes courses, la voiture est de loin la solution la moins rentable. Je pense aux services de livraison à domicile (Internet, téléphone), ou profite des commerces de proximité et des marchés pour mes produits frais, fruits et légumes. Je limite mes déplacements en voiture en programmant et groupant mes achats de produits lourds.
  • Je bois sans danger l’eau du robinet. En France, l’eau du robinet est parfaitement potable.
  • J’imprime et je photocopie recto/verso et j’utilise les mauvaises impressions ou les pages imprimées d'un seul côté comme brouillons.

ENVIRONNEMENT

  • Je ne jette pas mes déchets quels qu’ils soient dans la nature : 80 à 100 ans, c’est le temps qu’il faut à une simple canette en aluminium pour se décomposer dans la nature.
  • J’utilise des produits naturels pour me débarrasser des insectes et non des produits chimiques dangereux en aérosol.
  • Je pense écotourisme, en voyage. Je préfère des infrastructures touristiques qui utilisent de manière durable les ressources disponibles sur place (eau, nourriture, électricité). Ces structures prennent aussi en compte le respect de la biodiversité dans leur politique.

ETHIQUE ACCUEIL

  • Je m’assure que les espaces de vie soient accessibles aux hôtes de mes chambres d’hôtes ou de mon gîte.
  • Je réalise des aménagements paysagers permettant de garantir une qualité visuelle.
  • Je m’assure de l’intégration paysagère des équipements techniques.
  • Je favorise le respect des chartes paysagères locales.
  • J’encourage l’usage limité des moteurs thermiques.
  • J’évite l’usage de vernis, enduits, colles, isolants pouvant émettre des composés volatiles ou odorants, et nuire à la qualité de l’air intérieur.
  • J’utilise des techniques et produits naturels pour assainir l’air (huiles essentielles, aération).
  • Je veille à assurer une propreté irréprochable des sanitaires, tout en privilégiant des produits de nettoyage biodégradables et non toxiques ou les produits naturels.